à la découverte d'un nouveau matériel: les neocolor II de caran d'ache

Intriguée par ce matériel vu sur des vidéos journal art anglophones, je me demandais si c'etait arrivé par chez nous.

Puis je suis enfin tombée dessus dans un magasin spécialisé.

En plus des ptites boîtes, il y avait quelques exemplaires vendus à l'unité, j'ai donc pu tester rapido sur place.

Vu le prix (1,35€ le bâton) et surtout le peu de choix de couleur en magasin je ne suis repartie qu'avec 8 couleurs

(blanc, jaune d'or, olive clair, vert malachite, bleu de prusse, bleu indigo, brun et anthracite)

L'interêt de ces pastels à la cire c'est qu'ils sont aquarellables!!!

J'étais donc très curieuse de voir si je pouvais mélanger mes deux techniques pastels gras et peinture...

Et je suis particulièrement bluffée du resultat (et du fait de passer du pastel au pinceau au pastel au pinceau...) même si je trouve le pastel un peu terne une fois humidifié, un coup de bombe vernis et ça devrait être bon.

Les couleurs entre elles se mélangent bien, on peut peindre par dessus ou crayonner sur du peint, jouer sur du diluer/non-dilué, bref je suis ravie 

Me reste plus qu'à passer par internet pour commander quelques couleurs complémentaires non trouvées en magasin et je serai aux anges.

Nuancier comportant les 126 couleurs existantes,  trouvé ici

Cahier noir - page6

juin 2013

aquarelle et encre

Je rangeais/triais mon bazar quand je suis tombée sur un carnet de croquis entamé en 2010 (...2011?) que je surnommais à l'époque le "carnet de dépression".

Loin d'être représentatif, ce carnet était destiné à poser là des idées noires et autres broyages de noirs afin de passer à autre chose de plus lumineux.

A cette époque et dans mon esprit, il n'était pas question de publier quoi que ce soit de ce carnet.

Trop sombre, trop intime.

Mais ce nez à nez arrive pile poil après une discussion avec mon conjoint sur le "j'existe" (ou ma difficulté à me faire passer moi avant les autres ou mon besoin pressant de me remettre à mes pinceaux pour me retrouver avec moi même).

Je lui avais demandé à quoi bon publier toutes mes photos vu le peu de retour que j'en avais, cela me laissait une sensation de vide intérieur alors autant les garder pour moi dans un dossier, voir mieux les imprimer et les confiner dans un album.

Le fait est que publier sur le net est aussi une façon d'exister, de s'exprimer.

Publier un texte, une image, des émotions c'est m'exprimer.

Après, c'est comme dans le relationnel, la réaction des autres ne m'appartient pas.

Si les visiteurs ne sont pas dans l'envie ou le besoin de commenter, cela ne m'appartient pas.

Un besoin donc de lancer mes bouteilles à la mer et de laisser les renc0ntres se faire (ou pas).

Du coup, j'en reviens à ce carnet que j'ai finalement rebaptisé Cahier noir (pas pu m'empêcher, en l'ayant en main, de penser aux cahiers de vacances pour enfants)...

Je ne sais si c'est parce que j'ai trop publié de photos à mon goût et pas assez d'images qui tâchent (= peinture/aquarelle/encre et autre medium qui en mettent plein les doigts) mais je me suis décidée à publier une partie de ce carnet.

Bon assez de blabla, page1: 

Cahier noir, page1

aquarelle, encre

14,9 x 21 cm

-------------------------------------------------------------------------

Au passage, les carnets croquis de la gamme Graduate Sketchbook de chez Daler Rowney sont assez extraordinaires.

Peu cher (1€60 pour le format 149 x 210mm ) le papier est assez épais (160g/m2) et de bonne qualité pour le prix.

J'aime particulièrement leur présentation, une couverture recto/verso noire matte et une étiquette avec la marque qui s'ôte facilement sans laisser de trace, du coup cela laisse une belle liberté sur ce que l'on faire de ce carnet.

Il se décline en différents formats et existe aussi avec une couverture rigide (voir leur site)

-------------------------------------------------------