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  • emma nedelec
  • En amour avec le pastel gras, j'affectionne le travail de la matière. Les thèmes de la femme "voluptueuse" et du couple m'amènent gentiment à un travail sur la chair.
  • En amour avec le pastel gras, j'affectionne le travail de la matière. Les thèmes de la femme "voluptueuse" et du couple m'amènent gentiment à un travail sur la chair.
27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 11:09

Depuis quelques jours, me trottaient dans la tête des idées au sujet de liens familiaux mais plus précisément sur ceux m'unissant à mes soeurs.

Issue d'une fratrie de 4 dont 3 filles, j'ai grandi boostée à la petite maison dans la prairie (ce qui, en toute logique, me place dans le rôle de Carrie! Eurk!! Vous savez, celle qui se casse la margoulette dans le générique!)

La réalité est bien évidement toute autre. Je reste néanmoins un peu larguée à mes non-relations avec mes soeurs.

Lasse d'entendre parler du sacrao saint lien indestructible du sang, je me pose des questions sur ce que je vis...

J'épie les soeurs autour de moi tout en éprouvant scepticisme et fascination.

Je me suis mis alors en tête d'imagotter sur le sujet... et visiblement j'ai beaucoup de choses à expier.

Le bombardements d'images mentales a commencé. Comme quoi c'est un sujet qui m'inspire et qui me permettera peut être de combler quelques vides.

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La famille tisse des liens entre les individus qui la compose.

Que ce soit du positif ou du négatif, là n'est pas le problème.

Des liens génétiques mais aussi éducatifs.

Mais je me suis rendue compte qu'être élevée par des mêmes parents n'implique pas du tout d'avoir reçu la même éducation ou d'avoir, d'entrée de jeu, la même relation avec nos parents.

Déjà, les enfants d'une fratrie n'entrent pas la vie de leur parents au même moment, la maturité ou la vision des parents évoluant dans le temps. Chaque enfant est donc accueilli de manière différente.

Intervient aussi, entre autres, l'ordre dans la fratrie: l'aîné essuyant inévitablement les plâtres, le petit dernier gagnant certe la sagesse de ses parents mais aussi la fatigue.

Bref... tout ça pour dire que les frères et soeurs ne sont pas liés que par le patrimoine génétique mais aussi par des liens complexes pas forcément explicables de prime abord.

 

 

 

J'ai cherché un nom équivalent féminin à fraternité (un terme qui ferait uniquement réfèrence aux relations entre soeurs) , et rien...

Mal cherché?

Je me suis alors tournée vers l'anglais: sisterhood

Et ai vite dérapé sur un jeu de mot avec sisterwood... le bois de la soeur... enfonçons nous dans la jongle des liens "sororels"

ainsi le nom de mon approche graphique sur les soeurs fut adopté.

 

 

Le choix du support s'est porté sur le format du journal car c'est un support que j'apprécie tout particulièrement en ce moment, c'est intime presque douillet et facilement transportable

J'ai donc envahit un journal que j'avais déjà entamé mais entamé avec une peinture qui se voulait prémonitoire...

Ce journal (15x15cm) se nomme donc Sisterwood n°1, le n°2 étant déjà en amorce.

 

Sisterwood n°1 

page 1 (déjà publiée)

DSCN4862

35x15cm

mixte (acrylique, encre, aquarelle, feutre)

 

 

 

Page2

 

sisterWood 1_page2

35x15cm

mixte (neocolor II, acrylique, feutre, encre)

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